lundi 9 avril 2012

La boite à outils

 
Avant de nous avancer davantage dans notre périple, posons nous un instant pour ouvrir la boite à outils que nous avons emportée avec nous.
 
Nous avions au départ nos 3 outils essentiels de base : intention-attention-ressenti, et notre conscience. Outils indispensables à notre périple, qui même s’ils sont peu affutés, vont le devenir à l’usage. S’ils n’ont pas servis depuis longtemps, il est un peu normal de les trouver rouillés, peu efficaces et de nous trouver peu habiles à leur usage. N’ayons crainte, plus nous les utiliserons plus ils seront performants, un peu comme nos muscles, et nous allons finalement éprouver beaucoup de plaisir à nous en servir pour même devenir experts à l’usage. Bref nous allons rouler des “mécaniques”, non pas avec orgueil mais avec plaisir!

 Ces outils principaux vont nous permettre de découvrir que notre paysage intérieur a été abimé et qu’il y a des travaux de restauration à effectuer.
 
Dans le billet précédent nous avons évoqué un autre outil, destiné à ces travaux de restauration : le dialogue avec l’enfant intérieur.
 
Dans cette catégorie, il sera question d’outils similaires qui permettront de réparer, restaurer et retrouver le paysage originel.
 
Notre paysage intérieur, ce que nous sommes vraiment, à été dévoyé, abimé, quasiment dès notre conception. Actuellement, beaucoup de personnes se tournent vers ce que l’on appelle “le développement personnel” pour se débarrasser de problèmes qui entravent leur plaisir à vivre, leur capacité à être heureuses. Pour cela elles font appel à des personnes extérieures qui les amèneront à voir ce qu’elles n’arrivent pas à voir. Mais sachez qu’avec nos outils de bases et les autres petits outils qui vont venir à nous au fur et à mesure, nous pouvons faire ce travail tout seuls.
 
Nous pouvons aussi demander l’aide de notre entourage (amis, famille, proches) car parfois nous avons le nez tellement collé sur ce que nous cherchons à voir que nous ne le voyons plus. Notre entourage aura plaisir (et parfois même un malin plaisir) à nous pointer les comportements que nous lui demanderons de repérer. Demandons-leur d’être honnête et de ne pas avoir peur de nous signaler nos comportements excessifs, étranges, déséquilibrés etc. avec amour de préférence, et sans jugement si possible. D’ailleurs les deux vont de pair…
 
Ainsi nous pourrons entreprendre la restauration de ce paysage qui n’est autre que:
 
l’image que nous avons de nous-même.
 
Nous pourrions nous demander quel intérêt il y a à réparer cette image, si nous avons une image de nous le mieux serait de s’en débarrasser tout de suite. Oui, c’est vrai mais pas aisé à faire. Il y a donc cette solution qui consiste à réparer l’image de telle façon qu’elle corresponde à l’original. Là, nous pourrons nous en débarrasser sans difficulté et accéder à notre réalité.
 
Dit autrement, notre image de nous est abimée = nous avons une mauvaise image de nous.
 
Et si nous avons une mauvaise image de nous, notre vie avec nous-même est difficile car nous ne pouvons pas nous aimer ainsi. D’ailleurs nous ne nous aimons tellement pas que nous nous contraignons par des tas de techniques plus ou moins douteuses, afin d’obtenir une belle, mais fausse image de nous. Que ce soit une apparence physique, une apparence mentale, une apparence de style de vie, peu importe, nous nous créons une image qui nous convient,  qui nous parait acceptable nous nous habillons de ces multiples oripeaux dont nous avons dit dans nos premiers billets qu’il allait falloir se défaire. Et oui, peu à peu nous avancerons de plus en plus légers, transparents, nus.
 
Alors, prêts pour le strip-tease?

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