Voilà l’outil principal et le plus performant pour rétablir la lumière en nous.
Regardons cette image, que nous dit cette petite fille? Elle nous dit : “Je suis désolée, j’ai fait une erreur, je demande pardon”.
A travers cette image, nous percevons bien l’attitude intérieure du pardon, nous ressentons bien le désarroi face à l’erreur commise et la prise conscience qui dit quelque part : “Je ne le ferai plus”.
Chaque fois que nous prenons conscience de nos péchés nous prenons conscience de nos erreurs et de ce que ces erreurs ont généré dans notre entourage, ou même plus loin que ce que nous conscientisons. Mais n’allons pas chercher jusque là, restons donc ici avec notre prise de conscience.
Nous avons fauté. Cette faute nous pèse et si nous ne l’avons pas regardée en face, nous avons poursuivi tout en nous sentant coupables. Parfois, nous avons péché davantage pour continuer à nous cacher cette faute, parfois, pour ne pas dire souvent…
Car la culpabilité ne vient pas de la faute. La culpabilité vient de notre refus d’accepter la faute.
Il arrive que ce refus de se voir en train de commettre des erreurs nous pousse dans des zones si sombres de nous-mêmes que la lumière n’y filtre quasiment plus. Il y a alors une sorte d’accumulation de masques, de faux semblants, de faux habits, à tel point que nous nous y perdons.
Et parfois nous sommes prêts à regarder nos parts d’ombre, ces parts dites inconscientes, ces ombres qui, nous le savons maintenant, ne sont que des dysfonctionnements. En les regardant sans les juger, elles nous ont raconté leur histoire et la lumière a été rétablie.
Dit plus simplement : pour rétablir notre réseau de lumière nous devons simplement vérifier où sont les zones qui ont disjoncté et les raccorder au réseau.
Et pour cela le pardon est le meilleur outil.
Sans aller chercher la cause, il suffit de voir notre péché et de demander pardon, sincèrement comme cette petite fille.
Demander pardon à tous ceux contre lesquels nous avons commis le péché que nous venons de repérer, puis pardonner tous ceux qui ont, eux aussi, péché ainsi contre nous, et finalement, nous pardonner d’avoir ainsi péché.
C’est la sincérité de notre prise conscience, de notre sentiment d’être navrés, désolés d’avoir agi ainsi, qui va faire monter dans notre cœur le pardon rédempteur.
Demander pardon du bout des lèvres peut donner bonne conscience à la fausse bonne image de nous, mais ne raccordera pas le réseau de lumière. Seule la véritable acceptation, celle qui nous met vraiment en face de nos actions, peut faire monter du fond de notre cœur ce pardon rédempteur.
Et pour cela, nous devons accepter d’avoir péché, nous devons nous accepter tels que nous sommes.
Tant que nous refusons d’être pécheurs, d’être faillibles, d’être conditionnés, d’être fautifs, nous ne pouvons pas pardonner. Il nous faut enlever la fausse “bonne image” de nous pour voir la réalité, la mauvaise image, car nous savons, nous savons TOUS au fond de nous TOUTES les erreurs que nous avons commises.
C’est cette mauvaise image-là qui a des choses à nous dire, cette image qu’il faut regarder, cette image qu’il faut accepter.
Et demander pardon.
Et se pardonner.
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